~ Biographie ~

Camille

Nom : Camille Adébah AMOURO

Naissance : 26 juin 1963

Lieu : Boukoumbé (BENIN)

Pays de résidence : BENIN

Diplôme : Certificat d’entrepreneur culturel et des formations

Formation : Centre national des arts de la rue

Profession : Dramaturge, metteur en scène et chroniqueur

Camille Adébah Amouro est un écrivain, dramaturge, metteur en scène et chroniqueur béninois, né le 26 juin 1963 à Boukoumbé.

Père d’un enfant, il se proclame anti-universitaire et l’assume en poursuivant des formations professionnelles respectivement en management et communication.

Après un Certificat d’entrepreneur culturel et des formations au Centre national des arts de la rue, Marseille, à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, ainsi que dans d’autres structures culturelles africaines ou européennes, il crée, en 1993 La Médiathèque des Diasporas à Cotonou. Lieu d’expositions, d'évènements périodiques, de rencontres et de débats, cette structure a vu s’exprimer de nombreux intellectuels africains jusqu’en 2006.

À cette date, Camille Amouro se retire. Parallèlement, de nouveaux espaces se créent partout en Afrique. Dramaturge et chroniqueur, il avait créé auparavant Le Cercle Prométhée qui, de 1986 à 1990, joua un rôle essentiel dans la libération de la parole au Bénin. Son travail de création dramaturgique tourne dès lors autour de la promotion du salamè, forme d’expression humoristique propre aux peuples du golfe de Guinée.


Camille

Les références

  • « Camille Amouro, sous son étoffe de frêle roseau cache une combativité et une perspicacité qui ne nous surprennent pas. » (Jean-Servais Bakyono, in ID, Côte d’Ivoire, 1988).
  • « Autre belle surprise, Goli de Camille Adébah Amouro, actuellement en résidence d’écriture à Limoges. » (Achmy Halley, in L’Humanité, octobre 1990)[réf. incomplète]
  • « Les vedettes - les vraies - sont des perles rares qui ne se ramassent pas au sein de gens étrangers à toute éthique relevant de l’excellence. (…) Adébah Camille Amouro est l’une de ces perles rares. (...) Modeste et humble comme ne savent plus l’être aujourd’hui la majorité de nos hommes de culture, Amouro qui possède un palmarès que se féliciteraient de posséder maints artistes en fin de carrière, a de grands atouts intrinsèques (...). Il demeure indiscutablement l’un des plus beaux fleurons de la génération montante en matière de création artistique. C’est également l’un des plus sûrs indices de négation de la médiocrité dans un pays où s’enlise la culture, et avec elle, l’amour de la création dans ce domaine. » (Pr Félix Iroko, de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines de l’Université Nationale du Bénin. In Tam-Tam Express, Cotonou, 1991).
  • « Ici encore, le lecteur est frappé par la qualité et la violence symbolique de ces pièces » (Jean-Louis Joubert, In Diagonales, no 23 juillet-août 1992, p. 17
  • « ...Camille Amouro a fondé La Médiathèque des Diasporas, installée dans le bas-fond, un terrain vague au cœur d’un bas quartier de Cotonou. Des fresques sur les murs, deux pièces vides, pas un centime de subvention, mais tout plein d’activités dont une revue, une compagnie de théâtre, l’organisation du Carnaval de Jonquet, le quartier chaud de Cotonou, des échanges avec les artistes d’autres pays africains, des expositions... Camille Amouro écrit aussi, beaucoup et à chaud ». (René Solis, In Libération, Paris, 1995).[réf. incomplète]
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Camille_Amouro

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~ Bibliographie ~

Publication dans Prométhée et dans d’autres revues de critiques, chroniques et fragments. Plusieurs préfaces à divers auteurs. Quelques autres publications comme :

  • Goli, théâtre, créée en 1988 par Jean Paul Badet à Cotonou. Éditée par Lansman (Belgique) et mise en ondes par RFI en 1991. Programme de Français dans des lycées français en 90/91, programme de Littérature du département de Lettres Modernes de l’université nationale du Bénin en 1997 et programme d’ateliers (stage AFDAS dirigé par Jean-Claude Fall au Théâtre Gérard-Philipe à Saint-Denis). Créations internationales.
  • Camille

  • Miagbadogo, Cotonou, CCF, 1988, recueil de poèmes.
  • Entre la résignation et le refus, les écrivains togolais sous le régime Eyadema, étude sur les rapports entre la création et le pouvoir politique, 1989, in Genève Afrique, Suisse, 1991, et Research on African Literature, Ohio (États-Unis), 1991.
  • Edouard J. Maunick, Hommage, Paris, L’Harmattan/C.R.I, 1992 (ouvrage collectif).
  • « L’Univers du Shorobitisme » (essai sur l’usage du français dans la mystification en Afrique), in Propos scientifique, Lomé, 1994.
  • « La Faillite de la culture intellectuelle au Bénin », essai publié en feuilletons dans le mensuel La Voix d’Emmaüs, 1994.
  • La Femme du président, Théâtre. In Sud Nord.
  • Le Crapaud de Codjo, in La Revue Noire, 4e trimestre 1995, nouvelle.
  • Les Pratiques artistiques au Bénin, Cotonou, VE-Bénin, 1996.
  • Humour et développement, essai, Interface, 1997.
  • Un musée d’art africain contemporain ?, Conférence au Gate Foundation d’Amsterdam, 1998.
  • Pistes pour le Bénin, Africulture, 2000.
  • Les Tomates et le jardinier, récit pour enfants, 2004.
  • Autant en emporte la rivière, scénario, 2005, réalisation en 2007.
  • Brenda Oward, Paris, Carnets-Livres, 2006, Salamè. Programme de Lettres Modernes à l’Université d’Abomey Calavi.
  • « Le Pasteur et le gendre de la sorcière », in Cahiers d’Études africaines, Paris, 2008.
  • Rita de Parakou et autres plaisanteries, Cotonou, Les Éditions des Diasporas, 2010.
  • Salamè et communication, aux Éditions de la Diasporas.
  • Camille

Journaliste, il collabore à Ehuzu, Le Forum de la Semaine, Après-demain, Genève-Afrique... au Bénin, au Togo et en Europe, les activités de presses sont consacrées à la vie artistique et culturelle du Bénin et de l’Afrique : comptes rendus d’évènements, répertoires, portraits, critiques, opinions, bilans. Les thèmes de travail correspondent aux exigences des autres activités en cours. La variété des supports s’explique par les types de sujets et la mobilité.[réf. nécessaire]

Chroniqueur au journal La Nouvelle Tribune, chroniqueur à Radio Weke, collaborateur d’Africultures, chroniqueur au journal Le Point au quotidien, rédacteur pour l’Afrique de l’Ouest du magazine français La Scène, directeur de publication de La nouvelle Lettre des Diasporas, chroniqueur à La Voix d’Emmaüs (Bénin), collaborateur extérieur au quotidien La Nation (Bénin), collaborateur extérieur au quotidien Togo Presse, chroniqueur à l’hebdomadaire Le Temps des Démocrates (Togo), rédacteur à l’hebdomadaire Le Forum de la Semaine (Bénin).[réf. nécessaire]

Formateur, il a animé une vingtaine de séminaires et conférences au Bénin, en Afrique, en Europe, dirigé pendant un temps L'École Internationale de Théâtre du Bénin fondée et présidée par Alougbine Dine, enseigné, encadré des ateliers de journalismeou d'art dramatique dans plusieurs pays. Animateur d’atelier d’initiation au théâtre et aux techniques créatives au Bénin et en France.[réf. nécessaire]

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Camille_Amouro

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~ Périodique ~

Publications sur les réseaux sociaux

Lorsque que quelqu'un a fait beaucoup de mal aux autres pour assouvir ce qu'il s'illusionne être son pouvoir, au soir de sa vie, mon peuple écoute son repenti. L'expression consacrée est "ka akɔ". C'est curieux parce que traduite littéralement, elle donne : "Kà" : réciter, compter, lire. Et "Akɔ" : mâle, bravoure. Afin de détourner cette ultime confession, ceux qui, en plus, ne respirent que par le mensonge, y compris à eux-mêmes, essaient de négocier une place dans l'éternité. Ils ont peur de perdre l'illusion du pouvoir une fois partis. Parce qu'ils découvrent enfin qu'ils partiront quand même. Au même titre que tous les autres. Mon peuple n'a aucune expression pour signifier ce détournement qui se manifeste par des concerts d'auto congratulation et des hommages forcés. Parce que mon peuple sait qu'une vie est une trace et que les mots ne nous appartiennent pas.
13 juillet 2021 - Facebook


Il fut un temps, le gouvernement du Nigeria encourageait la production littéraire par une politique simple et juste avec des répercussions sur tous les maillons de la chaîne du livre. Vous achetiez un livre édité au Nigeria ou ailleurs lors d'une foire du livre de Lagos, et l'État vous remboursait 50% à 70% de son prix. J'ignore ce que cette pratique qui aurait dû davantage inspirer le Bénin est devenue. En revanche, je connais au moins une femme et deux hommes qui font encore mieux. Ils achètent carrément un lot de la publication qu'ils offrent à d'autres personnes, encourageant ainsi, sans tam-tam, l'auteur, l'éditeur et des amoureux de la lecture. Ils vont sûrement se fâcher mais j'ai envie de nommer Mondukpe Sodabi, King Gnaho et Charles Migan. J'en ai personnellement bénéficié à la fois en tant qu'auteur et lecteur. Aucun gouvernement béninois n'a fait cela depuis la conférence nationale. Mieux, une fois, je me suis rendu à l'Assemblée Nationale pour vendre un de mes livres fabriqué de manière artisanale avec du tissu wax en France. Les deux seuls députés qui l'ont acheté ne l'ont jamais payé. J'ai un paquet d'anecdotes dans le genre, pour te dire, TJJ, que les politiciens ne sont pas des êtres humains comme les autres. C'est la pègre des pègres, c'est une teigne dans la configuration humaine. C'est la médiocrité incarnée. Je ne parle pas de théorie générale. Je parle d'hommes et de faits.
21 mai 2021 - Facebook


Mémoire de Chaudron
Les politiciens, dans leur stricte majorité, ne m'inspirent rien. Comme fabriqués à la chaîne dans un même éteignoir, ils finissent par perdre le sens des réalités, réduisant le monde à leur propre nombril et faisant de leur inintelligence une dure loi morale. Seuls la cupidité, l'esprit d'usurpation et le m'as-tu vu stimulent leurs actions. La seule chose qui m'est plus insupportable que les politiciens, ce sont les potins sur les politiciens. Que la petite dame qui taille la pipe au président ait mouillé au point que ce dernier humidifie son cigare en l'enfonçant dans son cul, ou qu'un autre se rende à un rendez-vous galant à bicyclette, la voisine vendeuse de kanami est capable d'en raconter autant de ses propres aventures, avec, en prime, la mémoire de l'émotion sur son visage qui camoufle mal le désir réalisé demeuré désir. Alors, consacrer ne serait-ce qu'une minute de sa journée à ce genre d'histoires, autant lire un roman si la dame est absente. Où veux je en venir ? À la vérité que Robert Dossou a tort s'il pense que ce sont les politiciens qui font l'Afrique. Mais il est mon professeur et je ne peux pas le dire tout haut. Car mettre sa signature au bas de documents inaccessibles à la grande masse et diversement interprétés par les autres politiciens selon leur humeur et qu'ils les aient lus ou non, qu'ils soient capables de les comprendre ou pas, ce n'est pas, à mon humble avis, ce qui fait l'Afrique. Ce qui fait l'Afrique, c'est l'aspirine, dont la plaquette de dix comprimés coûte 150 francs et qu'il arrive à certains parmi nous de ne pas pouvoir acheter parce qu'il faut choisir entre elle et le gari sans lequel elle risque d'aggraver notre cas...
19 mai 2021 - Facebook


Quand rien ne change rien.
En 1991, la revue universitaire nord-américaine, Research on African Literature, publiait l'étude (cosignée par Guy Ossito Midiohouan) sur les relations entre la création intellectuelle et le pouvoir politique au Togo. L'enquête de terrain qui a précédé ce travail m'a également permis de rencontrer de valeureux guerriers de la pensée comme Togoata Apedo-amah et Huenumadji Afan qui, contrairement à d'autres, n'ont jamais baissé la garde. Jusqu'à présent. En marge de cette enquête, j'avais publié un reportage dans le journal béninois L'indépendant. Certains milieux activistes de Lomé avaient photocopié et distribué cet article. Cela inquiéta le gouvernement qui me déclara persona non gratta et arrêta au passage quelques jeunes de mes amis d'alors. Le procès de ces derniers précipita le processus qui aboutit à la conférence nationale. Je viens de relire cet article qui m'a été renvoyé de Lomé. Je constate que c'était un vrai reportage basé sur des faits. Je constate aussi que la situation n'a pas vraiment changé 31 ans après. En dehors du fait que certains que j'avais perçus comme combattants de la liberté ont fini par se découvrir ou s'éteindre...
17 mai 2021 - Facebook


VIATIQUE
Langue officielle, langue et culture de domination ?
« Si nous faisions de la recherche, ce n’était pas pour être reconnus mais pour apprendre. Si nous faisions de la poésie, c’était pour nous exprimer et non pour être pris pour auteurs. Si nous faisions du théâtre, ce n’était pas pour devenir des professionnels mais pour parler avec notre peuple. »
7 mai 2021 - Facebook


Ainsi donc, la Côte-d'Ivoire, le Togo, le Bénin, le Sénégal et, dans une certaine mesure, le Niger, ont le même programme de gouvernement, à quelques variantes près : grands travaux BTP, hôpitaux de références, RER par ci, tramway par là..., désintégration des oppositions politiques d'ailleurs plus souvent enclines à revendiquer le pouvoir qu'à aborder les questions essentielles... Au même moment, plus de la moitié de leurs populations respectives n'a toujours pas les moyens de s'assurer les soins de santé primaires alors que les savoirs pharmacologiques endogènes s'amenuisent à une vitesse vertigineuse, et que, bientôt, les paysans n'auront plus le droit d'utiliser leurs propres semences.
Je me demande qui cette situation arrange. Je me demande qui s'en inquiète.
5 mai 2021 - Facebook


Enfin le soleil fend la brume - Pour honorer de sa chaleur - Le battement des cœurs en sursis - Représenté par des rayons sobres - Il accompagne le cri des oiseaux - Et anime le reste de la campagne
Les moustiques suceurs de sang - Les cafards pervers passe-partout - Les musaraignes feignant la cécité - Et les autres profiteurs d'ombres - Se précipitent dans un repli tactique - Face à cette délégation de clarté
Ainsi se partagent les cycles de vie - Ainsi recommencent les règnes - Sans besoin de notre approbation - Contraignant notre connaissance - Demain je ne serai pas là pour savoir - Aujourd'hui il en est ainsi
(Finitude, Fragments du Kúfó)
11 avril 2021 - Facebook


Les statistiques indiquent que le taux d'adeptes des religions traditionnelles (animistes, selon la nomenclature officielle) est supérieur dans l'Atakora à toutes les autres régions du Bénin. Mais lorsqu'on y observe la fraternité sans préjugés au sein de la population, on comprend aisément l'engagement missionnaire, l'ouverture d'esprit, l'imperturbable tolérance et les enseignements de Toluaye Jose Antonio. Il est, à sa manière, le Saint François de la religion d'origine africaine.
26 décembre 2020 - Facebook

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~ Médias ~

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